le telephone une drogue senegalaise

le telephone une drogue senegalaise

Selon une récente étude commanditée par un fabriquant téléphonique et menée par le consultant en technologie mobile, les utilisateurs examineraient leur smartphone plusieurs fois par jour, soit en moyenne toutes les 5 minutes et 10 secondes, au cours d'une journée.

L'étude a prouvé que le maniement du téléphone se fait dès le lever pour la plupart des gens qui se servent de leur portable comme d'un réveil matin. Le portable est du coup également le dernier objet dont on se sert avant le coucher. Entre ces deux moments, le smartphone est utilisé pour se rendre sur Internet, lire des e-mails, et aussi bien évidemment pour téléphoner et envoyer des messages. Cette habitude touche en priorité les utilisateurs de téléphones experts, mais ceux qui ont un appareil moins sophistiqué ne sont pas pour autant épargnés. Même lorsque les mobiles ne possèdent que les fonctions les plus basiques, leurs propriétaires les consultent plusieurs douzaines de fois dans la journée.

D’où l’exemple d’une jeune femme qui traverse à une intersection achalandée, à l’heure de pointe. Soudain, elle s’arrête au milieu de la route et tape sur son téléphone. Pendant ce moment, le feu de circulation tourne au vert et un conducteur y va d’un coup de klaxon pour avertir la jeune femme, toujours immobilisée dans la voie de circulation. La fautive lève la tête et sert un doigt d’honneur à l’automobiliste. Puis, elle se dirige vers le trottoir en ronchonnant.

LA DÉPENDANCE DU TELEPHONE

Le phénomène est même à l’origine d’une nouveauté qui est la nomophobie. Les gens évitent d’oublier leur téléphone, ou leur chargeur, à la maison. Vous avez sûrement entendu, au bureau, une personne qui demande si quelqu’un a amené un chargeur pour un téléphone?

Cette étude réalisée au Sénégal et qui démontre même que le fait de se retrouver sans téléphone portable engendre un stress comparable au trac qui vous gagne le jour de votre mariage ou dans les heures qui précèdent un rendez-vous chez le médecin chez 70 % des utilisateurs. Renversant!

Le chiffre magique peut sembler exorbitant ou peu vraisemblable, hormis pour les standardistes ou autre personnes dont le métier dépend essentiellement de ce moyen de communication. En vérité, une personne ne reçoit que trois coups de fils par jour en moyenne et en passe également trois. Le chiffre magique comprend en fait les interruptions, les rappels dus à une coupure de réseau, à un passage sous un tunnel ou encore à une mauvaise manipulation. Ajouté à cela, il faut compter les appels manqués par absence de réactivité ou non entendus à cause du mode silencieux. Sans parler des appels que l'on préfère parfois éviter par manque de temps ou d'envie de discuter. Des situations qui se présenteraient au moins une fois par jour chacune.

 

Ainsi, entre programmer l'alarme pour le réveil matin, jouer à des jeux, zapper une chanson, prendre une photo et brancher l'appareil pour le recharger, ajoutés au nombre de fois où l'on regarde son mobile pour composer un numéro et raccrocher après un appel, un utilisateur de smartphone lambda consulte son appareil plus d'une centaine de fois par jour. Une habitude en apparence anodine, mais qui peut se révéler être une véritable addiction.

COMMENT SE LIBERER DE CE PHENOMENE

Il est toutefois possible de le libérer de cette dépendance, en trois étapes très faciles.

 1-Le fait de changer votre forfait et renoncer aux forfaits illimités pour déterminer un nombre précis de minutes d’utilisation c’est libérateur. Après une ou deux factures salées, vous réduirez le temps passé à le consulter.

 2-Effectuer quelques sorties sans votre téléphone. Il vous manquera les premières fois, mais vous aurez l’habitude et  Puis, vous le serrez durant toute une semaine.

  3-Activez toujours l'option Ne pas déranger sur votre appareil la nuit et vous ne serez plus dérangé par les sons signalant l’arrivée d’un message texte ou ceux des applications. Les appels rentreront selon les paramètres que vous aurez programmés.

Même si les spécialistes ne parlent pas de corrélation au sens clinique du terme, les utilisateurs, eux, n’hésitent pas à utiliser ce terme pour expliquer leur besoin inconscient de consulter ce petit appareil. Pourtant, voilà seulement quelques années, il n’était absolument pas nécessaire. Les gens qui désiraient vous rejoindre utilisaient, tout bonnement, le téléphone à cadran ou à clavier qui, lui, demeurait à la maison.

 

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